La rétro foot féminin WF: la punchline de l’année

Droits LGBTQIA+ bafoués, droits des femmes piétinés, travailleurs exploités (voire pire), bilan carbone abominable. On ne va pas se mentir, cette Coupe du monde 2022 organisée au Qatar restera dans l’Histoire. Et malheureusement pas pour les bonnes raisons, finale au scénario dingo ou pas...

Ce tournoi aura également eu le don de questionner notre rapport au foot. Peut-on tout accepter pour organiser un Mondial, fût-il plein de rebondissements ? La corruption, la mise à mal du climat, la relégation des droits humains les plus élémentaires au rang de simples accessoires ? Pour Leah Williamson, capitaine de l’équipe d’Angleterre et défenseuse d’Arsenal, la réponse est claire.

Le Mondial de la honte

"C’est honteux de se dire de voir ce qui devrait être le plus grand spectacle du monde être recouvert d’une telle ombre, comment a-t-on pu en arriver là", explique la défenseuse à la BBC. "Je soutiendrai les Anglais, mais en tant que fan, ce tournoi n’a aucun intérêt pour moi, ce qui est triste. Parce que regarder le Mondial, ce sont des moments qui rapprochent les gens."

Captain Leah a parlé, tout comme l'ancienne joueuse d'Arsenal Alex Scott. Désormais consultante pour la BBC, celle-ci a arboré le brassard arc-en-ciel à même la pelouse du stade Stade Khalifa International de Doha, où l'Angleterre affrontait l'Iran. Dans la foulée, plusieurs autres personnalités, comme la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib, lui emboîteront le pas. Chapeau.

England, Wales and other European nations aren't wearing the OneLove armband.

But ex-England international Alex Scott is inside the Khalifa International Stadium.

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— BBC Sport (@BBCSport) November 21, 2022

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